L’affaire des “écoutes” : Nicolas Sarkozy condamné à 3 ans de prison dont un ferme, il va faire appel.

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement dans l’affaire des “écoutes”. L’ancien chef d’État dénonce une “profonde injustice”.
Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont été déclarés coupable des délits de “corruption active” et de “trafic d’influence”, pour l’avocat, Thierry Herzog, il est également accusé de “violation du secret professionnel”. Gilbert Azibert, ancien conseiller de la Cour de cassation, est jugé coupable de “corruption passive” et “recel de violation du secret professionnel”.
Nicolas Sarkozy est condamné à trois ans de prison dont un an ferme et il compte faire appel. Il évoque une “profonde injustice” et se dit “condamné pour ce qu’il n’a pas fait”. Le tribunal considère que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont tenté d’influer sur une décision de la Cour de cassation concernant la saisie des agendas présidentiels dans le cadre de l’affaire Bettencourt, grâce au savoir-faire du magistrat Gilbert Azibert, en échange de la promesse d’obtenir un poste honorifique à Monaco.
Les juges se réfèrent à la transcription de 17 conversations téléphoniques interceptées de janvier à février 2014 entre l’ancien chef d’État et son avocat.
D’après Nicolas Sarkozy : “Voilà une affaire de corruption sans précédent : pas un centime n’est en jeu, personne n’a obtenu un quelconque avantage, aucune victime, aucun trouble à l’ordre public. On me condamne en me prêtant la pseudo-intention de commettre un délit qui serait démontré par des brides de conversations téléphoniques sorties de leur contexte et mises bout à bout.” Il “affirme que pour condamner, dans un État de droit, il faut des preuves. Et de preuves, il n’y en a pas dans ce dossier.”
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